Comment lutter contre les dérives racistes ou homophobes dans le sport ?
Le Conseil régional des jeunes invite des experts et personnalités à débattre le 18 mai à Paris.
Réactions absurdes, violentes, gênées… Le sport est miné par l’homophobie et le racisme alors que, fort de sa médiatisation, il pourrait servir de modèle. Pour la Semaine de l’égalité, le conseil régional des jeunes (CRJ) a décidé de s’emparer du sujet et d’organiser une rencontre intitulée « Homophobie et racisme dans les stades et les lieux sportifs ». Plusieurs experts et personnalités du sport et de la lutte contre les discriminations participeront à ce rendez-vous fixé le 18 mai à partir de 14 h à Paris.
Une initiative concerne d'autant plus la jeunesse francilienne que l’Île-de-France ne fait pas figure de modèle sur les stades. Dans les conclusions de l’enquête qu’elle a menée en 2005, la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) révèle que près d'une commune française sur deux constate des dérives racistes, sexistes ou homophobes dans le sport pratiqué sur son territoire. Et les régions les plus touchées, du côté du football amateur, sont le Nord-Pas-de-Calais, l’Île-de-France, Rhône-Alpes et l’Aquitaine.
Comme l’indique le site de Paris foot gay, qui sera représenté par son président le 18 mai, l’une des grosses difficultés de l’action des associations et pouvoirs publics contre ces types de discriminations, est la banalisation des propos homophobes et racistes : « des insultes dénigrant l’homosexuel étant intégrées dans le langage courant, les dirigeants et acteurs de vie sportive détournent, inconsciemment ou non, le problème ». Deux judokas, ambassadeurs du sport franciliens, feront part de leur expérience de sportif de haut niveau lors de la rencontre.
Tabous, clichés… Pour y mettre fin, des mouvements sportifs et des institutions, européennes notamment, ont émis des Chartes de bonnes pratiques. Le président du club Paris Saint-Germain (PSG) sera aux côtés de la vice-présidente de la Licra, Carine Bloch, pour en témoigner. La table-ronde se conclura par la question des solutions. Comment justement faire appliquer les Chartes de lutte contre les discriminations sur et dans les stades ? D’autres voies vers la prise de conscience collective existent-elles ?
Une initiative concerne d'autant plus la jeunesse francilienne que l’Île-de-France ne fait pas figure de modèle sur les stades. Dans les conclusions de l’enquête qu’elle a menée en 2005, la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) révèle que près d'une commune française sur deux constate des dérives racistes, sexistes ou homophobes dans le sport pratiqué sur son territoire. Et les régions les plus touchées, du côté du football amateur, sont le Nord-Pas-de-Calais, l’Île-de-France, Rhône-Alpes et l’Aquitaine.
Comme l’indique le site de Paris foot gay, qui sera représenté par son président le 18 mai, l’une des grosses difficultés de l’action des associations et pouvoirs publics contre ces types de discriminations, est la banalisation des propos homophobes et racistes : « des insultes dénigrant l’homosexuel étant intégrées dans le langage courant, les dirigeants et acteurs de vie sportive détournent, inconsciemment ou non, le problème ». Deux judokas, ambassadeurs du sport franciliens, feront part de leur expérience de sportif de haut niveau lors de la rencontre.
Tabous, clichés… Pour y mettre fin, des mouvements sportifs et des institutions, européennes notamment, ont émis des Chartes de bonnes pratiques. Le président du club Paris Saint-Germain (PSG) sera aux côtés de la vice-présidente de la Licra, Carine Bloch, pour en témoigner. La table-ronde se conclura par la question des solutions. Comment justement faire appliquer les Chartes de lutte contre les discriminations sur et dans les stades ? D’autres voies vers la prise de conscience collective existent-elles ?