Faire reculer l'insécurité, c'est ouvrir toutes les pistes pour concourir à cet objectif. Et d'abord redonner à la police nationale et à la justice les moyens de remplir leurs missions.
La sécurité est une mission régalienne de l'Etat.
Nous sommes tous témoins des conséquences désastreuses de tribunaux surchargés et incapables, faute de moyens, de mettre en œuvre les lois de la République.
La justice de notre pays devra être remise au niveau qu'une grande démocratie exige. Nous voyons tous la réduction de la présence policière sur le terrain et la dégradation de leurs conditions de travail.
L'effectif total des gendarmes sera porté à 100 000 et celui du corps d'encadrement et d'application de la police nationale à 105 000. Pour leur permettre d'assurer vraiment le coeur de leur mission, nous réduirons les charges secondaires des forces de l'ordre comme les transferts de prisonniers et nous les répartirons sur le territoire national en fonction des besoins avérés.
Parce qu'il ne saurait y avoir de zones de non-droit, nous définirons avec les maires des zones de sécurité prioritaire dans lesquelles nous mobiliserons, dans la durée, les services de répression et de renseignement concernés par la lutte contre l'économie souterraine, les violences urbaines et les violences contre les personnes.
Le déploiement, plus large, d'une police des quartiers contribuera, par la proximité, à plus d'efficacité.
Les abords des établissements scolaires et les transports publics seront par exemple au coeur de leurs missions de surveillance.
Ces équipes de police bénéficieront d'une formation spécifique et de mesures valorisantes en termes de rémunération et de carrière.
C'est la présence humaine qui crée la sécurité.
Nous ne croyons pas à la solution miracle de la vidéo surveillance.
Nous l'utilisons quand elle est utile, dans les endroits clos ou pour aider à résoudre des problèmes ponctuels comme des trafics.
A très vite !
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