Cette commémoration du 8 mai est
l’occasion, pour notre pays, de témoigner sa reconnaissance éternelle à toutes
celles et ceux, pour bon nombre venus d’horizon et de pays différents, qui ont
sacrifié leur vie au nom de la liberté.
Devoir de mémoire : ne jamais
oublier ce que des hommes ont pu faire au nom de leur frontière, de leur nation
et d’idées haineuses.
Il nous faut rester vigilants et
défendre, en cette période difficile, les valeurs qui sont le socle de notre
République.
Il nous faut rester en paix, justes,
solidaires et confiants en l’avenir.
Souvenons-nous de ces résistants qui
ont eut le courage de surmonter leurs divergences pour sauver la France et l’espoir de jours
meilleurs.
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Un rebelle est un rebelle
Nos sanglots font un seul glas
Et quand vient l'aube cruelle
Passent de vie à trépas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Répétant le nom de celle
Qu'aucun des deux ne trompa
Et leur sang rouge ruisselle
Même couleur même éclat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Il coule il coule il se mêle
A la terre qu'il aima
Pour qu'à la saison nouvelle
Mûrisse un raisin muscat
Celui qui n'y croyait pas
Un rebelle est un rebelle
Nos sanglots font un seul glas
Et quand vient l'aube cruelle
Passent de vie à trépas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Répétant le nom de celle
Qu'aucun des deux ne trompa
Et leur sang rouge ruisselle
Même couleur même éclat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Il coule il coule il se mêle
A la terre qu'il aima
Pour qu'à la saison nouvelle
Mûrisse un raisin muscat
De Louis Aragon
Extrait de « La rose et le réséda »