vendredi 31 août 2012
Roms Sweet Home ?
Nous assistons actuellement à un matraquage médiatique sur les destructions de camps Roms.
Mais dois-je rappeler qu'en septembre 2010, sous l'ancienne majorité, le Parlement Européen a voté une résolution qui exigeait de suspendre immédiatement ces expulsions qui se chiffraient à plus de 8000 cette année là.
Les démantèlements qui ont lieu depuis juin 2012 ne répondent absolument pas à une soif de quotas mais à des mesures strictes de sécurité.La fermeté tout comme le rappel des règles ne sont pas le monopole de la droite et je soutiens la position de Manuel Valls soucieux d'abord d'assurer la sécurité de ces populations notamment et surtout les enfants.
En revanche, la gauche se doit d'apporter un meilleur accompagnement de celles-ci.La Roumanie est entrée dans l'Union européenne le 1er janvier 2007. Néanmoins, les Roms ne sont pas totalement bénéficiaires du principe de libre circulation et ont besoin d'un titre de séjour et d'une autorisation de travail afin d'exercer légalement une activité en France.
Le Président de la République, François Hollande, a entamé la juste réflexion: l'intégration progressive par des mesures facilitant l'accès à l'emploi et à la scolarisation des enfants.
Des villages d'insertion existent déjà dans des collectivités locales de gauche ( y compris la commune dont je suis Maire adjoint). La Région IDF en finance quelqu'uns sans avoir à rougir de ce choix politique qu'elle assume.
La mission est complexe, coûteuse et doit se traduire par un portage de l'Etat. Concilier vie nomade, accès à un quotidien et respect des lois et normes sanitaires, voici un défi qui mérite depuis trop longtemps d'être relevé; nous nous le devons au nom de l'humanité qui fait grandir chaque jour encore notre République et ses valeurs de justice, de considération et d'égalité.