Et oui, entre les déclarations et les actes il y a souvent, trop souvent, de grands fossés.
Ainsi, après le soulèvement populaire qui a touché l'Egypte, toutes et tous pensaient acquis la reconnaissance des droits des femmes.
L'égalité, la considération, la valorisation des femmes dans la société Égyptienne, en somme, ce sur quoi nous nous battons.
C'était sans compter sur les idées rétrogrades d'une poignée d'inconscients considérant la femme comme "objet", "un vulgaire sujet" sur lequel l'homme a toute prise.
Oui, comme d'autres, j'attendais de l'Egypte, après l'ère Moubarak et sa bande de courtisans, un grand pas vers le dynamisme, vers l'humanité, vers une société ouverte, sur ses richesses, sur son peuple, hommes et femmes sans distinction, au lieu de cela, le rétrograde a triomphé, le ridicule a blessé, le radicalisme semble installé.
Rester les bras croisés et observer ne saurait être une politique, la France et la communauté internationale doivent réagir.
Lisez ci dessous vous comprendrez.
" L’assemblée nationale constituante égyptienne a rendu public la semaine dernière une première version du projet constitutionnel. Sous l’impulsion des islamistes la place de la religion apparaît de manière significative dans le texte….et ce notamment dans les articles concernant le droit des femmes. Dénoncé durement par les féministes, l’article 36 du projet de la Constitution précise que les hommes et les femmes sont égaux tant que cette égalité n’est pas contraire aux « règles » de la charia, et que l’Etat veille à assurer un équilibre entre les devoirs de la femme envers sa famille et son travail dans la société. "
No comment.