Communiqué du groupe socialiste et républicain au Conseil régional d'Île-de-France
Après avoir fait inscrire au budget régional 2013 10M€ en faveur des emplois d’avenir, les Conseillers régionaux socialistes et républicains vont désormais sillonner le terrain pour faire savoir aux associations franciliennes qu’elles peuvent embaucher des jeunes en emplois d’avenir financés à 95% par l’État et la Région.
Pour rappel, outre le « complément à la rémunération » des Emplois d’avenir, qui font passer l’aide publique de 75% (État) à 95% (+ 20% de la Région), le Conseil régional engage 1,5M€ pour leur formation et vise un recrutement interne d’une centaine de postes.
« Grâce à cette mesure, probablement la plus importante de toutes les collectivités françaises avec celle de la Région Nord-Pas-de-Calais, nous avons pour objectif de faciliter l’insertion professionnelle durable de 14 000 Franciliens de 16 à 25 ans pas ou peu qualifiés » rappelle Emmanuel Maurel, Vice-Président en charge de la formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’alternance.
Se pose désormais la question de la lisibilité : pour qu’une association demande à la Région les 20% de rémunération complémentaire ou l’aide à la formation, encore faut-il qu’elle sache que cela existe.
Idem pour les jeunes bénéficiaires. Les emplois d’avenir sont un dispositif très ciblé sur des jeunes pas ou peu qualifiés qui ne sont pas toujours suivis par des réseaux locaux d’insertion.
Pour Guillaume Balas, président du groupe socialiste et républicain, « les retours de terrain sont très clairs : l’information manque ! Or, la réussite des emplois d’avenir dépend en grande partie de leur notoriété.
Le rôle des Conseillers régionaux, qui connaissent très bien leurs territoires et font le lien entre les associations locales et l’institution régionale, va être déterminant. » Armés d’un « kit pratique » expliquant la marche à suivre, chacun d’entre eux servira d’ambassadeur local pour les emplois d’avenir. « Le dispositif est en place, son financement aussi. Maintenant, le travail de terrain commence. » ajoute Guillaume Balas.