Communiqué du groupe socialiste et républicain au Conseil régional d’Île-de-France
Dans une interview donnée à Direct matin, Valérie Pécresse lance sa campagne en Ile-de-France et réchauffe son argumentaire sur la sécurité. Pourtant administratrice du STIF, elle méconnait une fois de plus la réalité de l’action régionale et feint l’amnésie soudaine quant aux efforts de la Région Ile-de-France et du STIF en termes d’amélioration de la sécurité.
L’action de la Région en terme de prévention et de sécurité dans les transports, c’est 500 millions d’Euros investis depuis près de 15 ans. C’est le renfort de la présence des agents, conformément à la demande prioritaire des usagers et des syndicats, avec 126 agents de médiation sur les portions sensibles des lignes, 1200 agents de police ferroviaire (SUGE), 50 opérateurs dans les centres de gestion des alarmes ainsi que le financement par le STIF à 100% des équipements nécessaires à la sureté : bornes d’appels, vidéo, système d’écoute.
Pour Guillaume Balas, président du groupe socialiste et républicain au Conseil régional, « Valérie Pécresse semble redécouvrir ce sujet, qui mobilise jour après jours les élus régionaux. Nos efforts s’articulent autour de trois axes concrets : l’accroissement de la présence humaine et la médiation, le renforcement des effectifs de sûreté ferroviaire, le dispositif de vidéosurveillance ».
L’élue francilienne, autoproclamée candidate à la Présidence de la Région, surfe sur les récents événements dramatiques qui ont marqué la région (attaque spectaculaire du RER D et agression d’un conducteur de train dans les Yvelines) et méconnaît visiblement l’investissement considérable de la Région sur ce sujet du quotidien. Par ses postures médiatiques, elle réagit ponctuellement à des incidents graves, simplifie les solutions et s’entête à attaquer aveuglément l’action de la gauche régionale.