D'abord, il charbonne, il guète, il guide les clients, puis, il prend de la responsabilité, il gère des quantités, beaucoup de quantités, donc beaucoup d'argent, il veut se protéger, il pense donc utile de s'armer, il s'arme, puissamment, en face, voyant qu'il génère beaucoup d'argent, ils veulent lui prendre son pain blanc.
Les voilà en conflit pour prendre le contrôle d'un territoire ou l'on se dit, tous amis, sauf pour le teu-chi (shit), c'est la que les choses se corsent en bas de la té-ci (cité).
D'abord la pression, puis la menace d'une séquestration, puis, c'est l'affront, un impact de balle qui passe près du front, ouf, la petite étoile qui protège semble avoir jouée son rôle de protection.
Des semaines passent, le calme semble revenir, la petite étoile se détourne, appelée à veiller sur d'autres, d'un coup, d'un seul, des bruits assourdissants, des vitres brisées, un cri, puis deux, une marre de sang, un jeune tombe, criblé de balles, emportant avec lui, son enfance, sa jeunesse, ses souffrances.
La tristesse de ses parents, de ses frères et sœurs que personne ne pourra consoler.
Il se disait, je fais un peu de fric et j'arrête.
Sa petite étoile ne pouvait être partout, il a fini seul, face à ses tueurs, face sûrement à ses successeurs.
Économe parallèle, on se brûle les ailes.