Sur la forme, le président de la République a dégagé beaucoup de sérénité et de maîtrise.
Sur le fond, il a choisi l'offensive pour l’avenir de la France, pour son redressement économique et productif, pour des réformes de fond justes et durables, pour le changement d’orientation de l’Europe, afin que la croissance et l’emploi redeviennent son moteur et la base d’une nouvelle raison de croire en son projet fondateur.
Et c’est ce que l’on attend d’un Président, l'action pour construire la France de demain, l'inverse de ce qui a prévalu pendant 10 ans de droite, où l’inertie puis l’agitation perpétuelle pour tenter d’instrumentaliser l’opinion remplaçaient l'action de long terme et l'intérêt de la France et de ceux qui souffrent le plus.
La ligne n’a pas varié, mais maintenant que les instruments sont là, l’offensive est lancée pour la mettre en œuvre.
François Hollande a été offensif et a appelé à l’offensive.
L’An II de la présidence Hollande a été lancé, ce sera l’année de l’offensive pour la mise en œuvre, pour le déploiement, pour aller à l’assaut du chômage et le réduire, à l'assaut des pesanteurs, des blocages, et du scepticisme, et pour que la jeunesse soit au cœur de ce qui est fait mais aussi de cette mobilisation, que son énergie soit valorisée, encouragée, libérée.
Refaire de la France une Nation dynamique, qui se protège parce qu’elle va de l’avant.
Il y a ceux qui veulent déconstruire les solidarités et les protections comme l’UMP, ce serait la perte de confiance de ceux qui ont le plus de difficultés, il y a ceux qui veulent protéger en se recroquevillant et en laissant peu à peu se déliter tous les instruments de la solidarité qui ont besoin de se rénover pour rester forts et efficaces, et il y a ce que fait François Hollande : réformer pour mieux protéger, réformer pour mieux aller de l’avant, réformer dans la justice, réformer par la négociation sociale.