Vendredi soir, à Paris, lors d’un rassemblement non autorisé d’opposants au mariage pour tous, un commissaire de police a eu le visage aspergé d’un liquide allume-feu.
Ces nouvelles dérives violentes, conduites par des extrémistes qui rêvent d’un Mai 68 « à l’envers », sont inacceptables et doivent être dénoncées et combattues avec fermeté.
Dans ce contexte, M. Copé est loin, très loin, de tenir le langage qu’on attend du dirigeant, même autoproclamé, d’un parti républicain.
Vendredi soir sur TF1 et à nouveau samedi dans une interview au Monde, il a récupéré sans aucune honte le combat des jusqu’au-boutistes de la « manif pour tous ». Il a fait de la journée du 26 mai une journée de contestation globale, dans la rue, du mandat que les Français ont confié à François Hollande il y a un an.
M . Copé invite d’ailleurs les mécontents à rejoindre en masse l’UMP. Il prend ainsi en otage son propre parti, faisant de chaque militant UMP un adversaire de l’ouverture au mariage à tous les couples, ce qui n’est pas le cas. Il continue – alors qu’un sondage montre qu’une écrasante majorité de Français a une image négative de sa famille politique – à instruire le procès en illégitimité de François Hollande, renouant avec la rhétorique de la droite la plus réactionnaire.
M. Copé doit cesser d'exploiter le jusqu'au-boutisme anti-mariage et préférer un comportement républicain.
Communiqué de presse du PS.