Le Gouvernement s’engage à réduire le déficit de la politique familiale tout en préservant les acquis de notre système et en corrigeant les injustices. Pour cela, il choisit la réduction de l’avantage fiscal dont bénéficient les familles les plus aisées.
Cette mesure, qui ne concernera que 12% des familles d’un enfant et plus, n’entraînera aucune complication administrative pour la CAF et les familles et permet de respecter le principe d’universalité, auquel les familles françaises sont particulièrement attachées.
D’autres mesures majeures sont prises pour lutter contre la pauvreté, qui touche un enfant sur cinq aujourd’hui dans notre pays : l’une au bénéfice des familles monoparentales, qui concernent en grande majorité des femmes qui élèvent seules leurs enfants, l’autre au bénéfice des familles nombreuses qui vivent sous le seuil de pauvreté, conformément à ce qui avait été annoncé dans le grand plan pluriannuel contre la pauvreté.
Enfin, le Gouvernement s’engage à faciliter la conciliation de la vie professionnelle et de la vie familiale, en particulier pour les femmes : augmentation de 275 000 places d’accueil pour les jeunes enfants, meilleur partage des responsabilités parentales avec une réforme du congé parental et du Complément de libre choix d’activité (CLCA) dans le cadre du projet de loi relatif aux droits des femmes.
Le Parti socialiste salue une grande réforme, de courage et de justice : dans une période de crise sans précédent, cette réforme va dans le sens de davantage de justice sociale et d’une meilleure répartition des efforts demandés aux Français.