Alors que le projet de loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové (Alur) sera examiné en Conseil des ministres le 26 juin prochain, la ministre du Logement et de l'égalité des territoires vient d'annoncer qu'un volet de la loi serait consacré à l'encadrement des professions immobilières.
Le Parti socialiste se félicite que le gouvernement s'attaque de façon ambitieuse à ce problème qui touche depuis trop longtemps le monde du logement.
Les agences immobilières et autres intermédiaires jouent un rôle d'expertise et de mise en relation indispensables pour les citoyens.
Malheureusement, la pénurie de logements dans certaines zones tendues du territoire a fait apparaitre et prospérer certaines pratiques abusives.
Marchands de listes bidons, frais d'agence astronomiques, tarifs de syndics opaques : les abus sont nombreux et nuisent à l'ensemble du secteur, en rompant le lien de confiance nécessaire entre clients et professionnels.
C'est justement pour y mettre fin et redynamiser l'offre de logements que la ministre a proposé des mesures claires et concrètes.
La droite, en critiquant ces mesures, prouve une nouvelle fois que sa politique se résume à protéger les avantages de quelques-uns, au détriment de l'intérêt général. Pour la droite, l'immobilier, c'est l'immobilisme.
La loi Alur placera également la transition écologique au cœur de ses actions, en proposant des mesures qui réduiront l'étalement urbain pour préserver les espaces naturels et agricoles.
Avec ces mesures, le gouvernement poursuit la volonté de François Hollande de permettre à chacun d'accéder à un logement digne et une ville respectueuse de l'environnement.