vendredi 27 septembre 2013
La Région renforce son soutien à l’amélioration des conditions de vie dans les quartiers populaires
La Région Ile-de-France soutient le plan d’urgence « formations prioritaires pour l’emploi »
Pour : PSR – EELV - FdG – PRG-MUP – FdG et A
Abstention : MP – UDI - PGA
La Région Ile-de-France s’est mobilisée aux côtés de l’Etat, Pôle emploi Ile-de-France, l’AGEFIPH et les partenaires sociaux pour finaliser ce plan « formations prioritaires pour l’emploi » qui résulte des annonces du Premier ministre lors de la conférence sociale de juin dernier.
• 1 100 places prises en charge par la Région Ile-de-France :
La Région mobilisera 1 000 places supplémentaires sur son programme régional qualifiant « Compétences » en maintenant la priorité sur des formations de premier niveau de qualification et en permettant l’accès à une certification reconnue. Le dispositif chéquier qualifiant permettra quant à lui de prendre en charge 100 bénéficiaires supplémentaires
Le reste du plan est assuré par l’Etat (Pole Emploi) qui s’engage sur 1 400 places (en Actions de Formation Conventionnée et en Aides Individuelles de Formation) et par les partenaires sociaux qui assurent l’autre moitié de l’effort soit 2 700 places.
Pour Jean-Paul Huchon : « Le rôle des Régions est irremplaçable aujourd’hui dans la politique de formation professionnelle et je me félicite du travail constructif réalisé en collaboration avec l’ensemble des acteurs de l’emploi et de la formation professionnelle sur ce plan d’urgence. »
Pour Emmanuel Maurel : « La politique de l’emploi ne peut réussir sans un programme de formation coordonné et ambitieux. Ce que nous faisons avec ce plan d'urgence, c'est répondre aux besoins en augmentant l'offre de formation. Nous devons également garantir l'égalité d'accès en simplifiant au maximum les démarches pour les demandeurs d'emploi. Enfin, nous devons nous assurer de la qualité et de la pertinence des formations proposées.»
• 79 métiers prioritaires identifiés en Ile-de-France :
Grâce à ce plan, 79 métiers prioritaires ont été identifiés en Ile-de-France et ce sont plus de 5 200 demandeurs d’emploi qui pourront entrer en formation d’ici fin décembre 2013. Les places de formation viennent en supplément de la programmation annuelle de la Région Ile-de-France et de Pôle emploi Ile-de-France. Parmi les premiers secteurs concernés nous pouvons mentionner : le commerce, la vente, la restauration, les services à la personne, le bâtiment et les travaux publics.
• Un programme désormais opérationnel :
Des actions sont d’ores et déjà mises en œuvre (par filière et par territoire) par les prescripteurs de la formation et notamment Pôle emploi Ile-de-France, chargé d’identifier et mobiliser les demandeurs d’emploi peu qualifiés qui souhaitent exercer une activité dans une entreprise ayant un projet de recrutement à court terme.
jeudi 26 septembre 2013
La Région Ile-de-France adopte son nouveau projet éducatif
dimanche 22 septembre 2013
L'excellence environnementale : Priorité du Président de la République
Vendredi s’est ouverte la deuxième Conférence environnementale du gouvernement Ayrault. Elle intervient après un an d’action sur la transition écologique et témoigne d'une méthode nouvelle dans le dialogue environnemental : un rendez-vous annuel pour évaluer les engagements, conforter les priorités et ouvrir de nouveaux chantiers.
La volonté du président de la République de faire de la France la nation de l'excellence environnementale est confirmée par les annonces de cette matinée. Le Parti socialiste se réjouit de l’objectif d’une baisse de 30% de la consommation d’énergies fossiles en France d’ici 2030, de l'inclusion d'une contribution climat énergie dans la loi de finances 2014, comme du lancement immédiat d’un appel à projet pour l’installation de parcs d’hydroliennes. Nous saluons particulièrement l’annonce majeure faite par le président de la République de la réduction à 5% du taux de TVA pour la rénovation thermique des logements, qui va permettre la baisse de la facture énergétique des ménages et la création de milliers d’emplois pour des artisans et des PME. Ce sont des signaux forts, essentiels pour impulser l'économie verte, la transition énergétique et pour, à terme, décarboner nos consommations d'énergie.
L'année écoulée avait déjà été marquée par une action forte du gouvernement sur tous les fronts de la bataille écologique. Sont en cours : un plan ambitieux pour l’agroécologie et une réforme de la Politique agricole commune qui rendent le secteur agricole plus sain, respectueux de l’environnement et solidaire envers les exploitants et les consommateurs. La prévention des risques sanitaires a été renforcée par l’interdiction du bisphénol A et le maintien du moratoire sur les OGM. La reconquête de la biodiversité est devenue prioritaire, à l’image de la loi cadre qui sera présentée cet automne et qui prévoit la création d'une Agence nationale pour la biodiversité.
La transition écologique est un impératif. L’accélération du dérèglement climatique et de la perte de la biodiversité, la hausse de la précarité énergétique et des risques sanitaires pour les Français, imposent une réponse robuste, immédiate et sans relâche à l’échelle française et européenne.
La crise écologique fait partie d’une crise globale. Y répondre est un axe fort du redressement économique, de la réduction des inégalités sociales, du renouvellement démocratique et d'un meilleur bien-être des Français. C’est pourquoi le Parti socialiste porte la social-écologie et salue l’engagement du gouvernement pour réussir la transition écologique, une opportunité certaine pour la France et l'Europe.
jeudi 19 septembre 2013
Jean-Paul Huchon, Bertrand Delanoe et plusieurs élus franciliens lancent un appel pour une mobilisation "sans précédent" des fonds européens
L’Europe, solidaire des régions
Lorsqu’on leur parle d’Europe, les citoyens disent mal la connaître : elle leur apparaît lointaine, confuse. François Hollande a pourtant contribué à réorienter le débat vers un nécessaire soutien à la croissance et poussé à plus de coopération. Mais pour aller plus loin, nous avons besoin d’une majorité de gauche au Parlement européen. Et pour y parvenir, nous avons besoin de montrer ce qu’apporte l’Europe à nos concitoyens. Car l’Europe apporte des choses concrètes, en Ile-de-France comme ailleurs. L’Union mène une politique de soutien à l’emploi, à la formation, au développement des entreprises et à l’innovation, dans tous les territoires. C’est la politique de cohésion. L’ambition que s’est donnée l’Europe à travers elle est de réduire les inégalités territoriales. De plus le président de la République a souhaité que l’usage de ces fonds soit défini par les régions, au plus près des défis que doivent surmonter les territoires.
Pour l’Ile-de-France, c’est un enjeu crucial. La région capitale produit certes 30% de la richesse française, ce qui fait d’elle l’un des moteurs de la croissance du pays. Mais elle doit aussi faire face aux inégalités les plus fortes. La crise les a redoublées : elle a fragilisé des poches entières de son territoire, comme l’illustre la fermeture du site PSA d’Aulnay. C’est pourquoi nous avons souhaité travailler tous ensemble pour identifier les trois grandes priorités vers lesquelles nous mobiliserons ces fonds : emploi et jeunesse, développement économique et innovation, transition énergétique. L’objectif que nous poursuivons est le même que l’Union. Nous voulons faire cohésion, c’est-à-dire lutter contre les fractures territoriales, en prenant en compte l’Ile-de-France dans toute sa diversité : le fait métropolitain, les territoires périurbains et ruraux. Il nous faut avant tout encourager le dynamisme en faveur de l’emploi durable. C’est près d’unmilliard d’euros que nous espérons pour la prochaine programmation de la politique de cohésion, en janvier.
Ce dynamisme ne profitera pas qu’à l’Ile-de-France : ses effets seront aussi positifs pour les autres régions françaises, vers lesquelles elle transfère déjà 10 % de son PIB. L’Ile-de-France est une région solidaire des autres. Le gouvernement de Jean-Marc Ayrault le sait : par-delà l’urgence, c’est aussi ce qui a motivé l’effort que consacre l’Etat au Nouveau Grand Paris. A l’heure où se décide en France la répartition des fonds européens entre les régions, nous ne doutons pas que le Premier ministre aura ce même souci de cohérence et de cohésion. 2014 sera une année de cristallisation en Europe. Nos concitoyens sont en attente de preuves concrètes de ce que leur apporte l’UE. Si nous ne voulons pas laisser le champ libre à l’extrême droite, qui prône la sortie de l’Union, nous devons assumer notre responsabilité. La réussite de la gauche, nécessaire pour construire une Europe plus solidaire, passe aussi par la réussite des territoires. L’Ile-de-France, première région d’Europe, y prendra toute sa place.
Signataires : Jean-Paul Huchon, Bertrand Delanoë, Jean-Christophe Cambadélis, Bariza Kiari, Stéphane Troussel, Catherine Tasca, Vincent Eblé, Carlos da Silva, Jérôme Guedj, Dominique Lefèbvre, Robert Cadalbert, Philippe Sarre, Jean-Yves le Bouillonnec, Francis Chouat, Jean- Marc Germain, Laurent Cathala
mercredi 18 septembre 2013
Une nouvelle France industrielle : une priorité du Président de la République
En cette rentrée, le gouvernement poursuit et amplifie sa stratégie de reconquête industrielle pour redonner à la France sa place de leader dans l’économie mondiale, et agit sur deux fronts simultanément : la préparation de l’avenir avec les 34 plans de reconquête industrielle, et la réponse aux urgences économiques et sociales avec la proposition de loi sur la reprise des sites rentables.
Le président de la République et le ministre du Redressement productif ont annoncé 34 plans qui ouvrent de nouvelles perspectives d’avenir à notre industrie. L’identification de filières d’avenir vise à consolider le potentiel créatif et novateur de l’industrie française. En Etat-stratège, le gouvernement a pour objectif de donner la priorité à l’innovation, élément clé de la compétitivité, et de faire prendre à notre industrie le tournant de la transition écologique et énergétique.
Ces 34 plans permettront une convergence de tous les outils mis en place jusqu’à maintenant par le gouvernement pour l’emploi et pour la compétitivité, renforceront les capacités d’innovation de nos entreprises, en lien avec les pôles de compétitivité, les comités stratégiques de filières, les investissements d’avenir et avec le soutien de la Banque publique d’investissement, et concerneront près de 480 000 emplois industriels à l’horizon 2023, pour un gain de valeur ajoutée de près de 45 milliards d’euros.
Parallèlement à cette stratégie d’avenir, réaliste et volontariste, la proposition de loi visant à la reprise de sites rentables - « Redonner des perspectives à l’économie réelle et à l’emploi industriel » - sera examinée demain à l’Assemblée nationale.
Le Parti socialiste soutient ce texte emblématique de la politique de gauche menée par le gouvernement : fruit d’un travail collectif de la gauche rassemblée, engagé par le Parti socialiste avec ses partenaires, c’est une réponse forte à des situations dramatiques vécues dans nos territoires et une action majeure pour le renouveau industriel de la France.
Ce texte prévoit l’obligation pour les groupes de plus de 1 000 salariés qui veulent fermer un établissement d’en informer le comité d’entreprise et de rechercher un repreneur. Il a pour vocation de protéger les entreprises et les salariés contre les excès de la finance. Il s’agit à la fois de favoriser chaque fois que possible la reprise de sites rentables pour préserver l’activité économique, l’emploi et nos savoir-faire industriels, et de protéger nos entreprises des opérations purement financières motivées par un bénéfice immédiat : en confortant les investisseurs de long terme, en donnant aux entreprises les moyens de résister aux OPA hostiles, en associant les salariés en cas d’OPA à travers une information spécifique du comité d’entreprise.
En luttant contre les opérations financières qui nuisent à notre économie, à nos entreprises et à l’emploi, ce texte marque la volonté de la majorité de redonner le primat à l’économie réelle sur la finance.
Le Parti socialiste apporte tout son soutien à l’engagement du gouvernement pour une « Nouvelle France Industrielle ». Il se félicite de la mise en œuvre d’une politique ambitieuse et stratégique qui réconcilie industrie et écologie et agit sur tous les fronts de la reconquête industrielle, pour une économie durable, stable et créatrice d’emplois.
lundi 16 septembre 2013
Le Président de la République sur tous les fronts
samedi 14 septembre 2013
Préserver la clarté et la fermeté républicaines face à l’extrême droite
François Fillon persiste à vouloir légitimer des appels à voter pour le FN au cas par cas aux élections municipales, en affirmant à Menton (Alpes-Maritimes) qu’il ne veut « plus entendre parler de ni-ni » ou « de front républicain ».
Avec sa nouvelle déclaration, François Fillon vient en réalité de faire le discours d’ouverture des universités d’été du Front national !
En prétendant « sortir du carcan droite-gauche », François Fillon sort surtout de la clarté et de la fermeté républicaines face à l’extrême droite.
F. Fillon franchit, pour des raisons de pur calcul politicien, un nouveau seuil, inacceptable, dans le rapprochement entre l’UMP et le FN.
Dans le Figaro du lundi 9 septembre, il déclarait déjà « je revendique ma liberté. Je ne veux plus de cette règle stupide du ni-ni ».
Ces propos répétés et assumés sont d’une gravité extrême. Nous demandons solennellement aux républicains de sa famille politique de les condamner.
Il est urgent que M. Fillon mette fin à cette dangereuse dérive et qu’il renonce à une ligne politique inacceptable qui lève les dernières digues entre la droite et l’extrême droite.
vendredi 13 septembre 2013
Avis favorable à l’unanimité de la Commission d’enquête publique sur le Plan de déplacements urbains d’Ile-de-France (PDUIF)
Projet de loi de finances 2014 : poursuivre la réduction de la dette française
Il poursuit, pour l’avenir des Français et la souveraineté du pays, la réduction de la dette française léguée par dix ans d’incurie de droite.
Pour élaborer la loi de finances, le gouvernement a tout d’abord choisi la prudence, avec une prévision de croissance fixée à 0,9% en 2014. Toute bonne nouvelle sur la croissance le sera aussi pour la trajectoire poursuivie pour la réduction du déficit.
Parmi les orientations
Enfin, nous saluons le choix clairement assumé de soutenir la croissance pour l'emploi. C’est notamment le choix de soutenir la consommation des ménages par le dégel du barème de l’impôt sur le revenu et celui de favoriser l’investissement productif des entreprises. Avec la politique de soutien à l’emploi, la pause fiscale décidée par le président de la République est un élément clé pour consolider et amplifier la reprise économique du pays.
Ce sont des axes prioritaires clairs, volontaires et solidaires, au service de l’avenir et au service des Français qui amorcent la construction du budget 2014.
jeudi 12 septembre 2013
Reconquête industrielle : Ambition présidentielle
mercredi 11 septembre 2013
Budget 2014 : Ambition et engagements
mardi 10 septembre 2013
Le Gouvernement en action pour le logement
L’Assemblée nationale examinera à partir d'aujourd'hui le projet de loi pour « l’accès au logement et urbanisme rénové».
Le Parti socialiste salue un texte ambitieux qui apporte une réponse globale aux fortes attentes des Français à l’heure où accéder à un logement de qualité pour un coût raisonnable est devenu de plus en plus compliqué pour la majorité de nos concitoyens.
Malgré ce que tentent de faire croire certains par pure posture idéologique, le projet de la majorité est élaboré dans un esprit de responsabilité et d’ouverture avec l’ensemble des acteurs du logement. Tous partagent le constat d’une nécessité de mieux réguler un secteur où les abus de certains ternissent l’image de tous.
Qu’il s’agisse de la remise à plat des rapports locatifs, de la mise en place d’une garantie universelle des loyers, de la modernisation de la gestion du parc social ou encore de la révision des règles d’urbanisme, l’objectif est bien de réinsuffler de la confiance pour fluidifier le marché.
La crise que nous traversons est trop grave pour s’inventer des polémiques et c’est dans une logique de recherche du consensus que s’ouvre ce débat.
dimanche 8 septembre 2013
Simplifier la vie des entreprises
Les démarches des entreprises seront simplifiées : le principe du « Dites-le-nous une seule fois » proposé dans le Pacte de compétitivité sera appliqué. Le financement des entreprises va lui aussi connaître une évolution qui, en permettant un meilleur accès au financement participatif ou en développant des solutions nouvelles pour les entreprises en difficulté, va soulager un nombre substantiel d’entre elles.
C’est une mission clé qui a d’ailleurs été assignée à la Banque publique d’investissement qui agit aux côtés des entreprises, au niveau local, et qui leur amène une expertise essentielle dans ce domaine.
Après la réforme bancaire et les mesures annoncées suite aux assises de l’entreprenariat, c’est encore un pas dans l’amélioration de l’accès au financement pour les entreprises, une bouffée d’oxygène considérable pour les sociétés.
Ces changements devraient permettre de dégager jusqu’à 15 milliards d’euros d’économies et générer un gain de 0,8 point de PIB.
Le Parti socialiste se réjouit de ce geste majeur adressé aux entreprises et qui s’attaque à plusieurs obstacles majeurs de la compétitivité.
Loin des caricatures de la droite et du MEDEF, le gouvernement est aux côtés des entreprises afin de préparer le retour de la croissance et de la création d’emploi en créant les conditions d’une amélioration de la compétitivité.
vendredi 6 septembre 2013
La refondation de l'école est en marche. Par Emeric Bréhier et Yannick Trigance
Tout au long de la campagne présidentielle – et même bien avant – François Hollande a insisté sur la nécessaire priorité à donner à la jeunesse de notre pays, jeunesse trop souvent oubliée, voire méprisée. Au cœur de cette priorité, l'éducation. Depuis son élection à la présidence de la République et la constitution du gouvernement de Jean-Marc Ayrault, François Hollande n'a eu de cesse de réaffirmer ce choix politique majeur. De ses prises de parole lors de son investiture aux premiers axes du projet de loi de finances pour 2014 en passant par le collectif budgétaire de juillet 2012 et le projet de loi de finances pour 2013, les décisions, les déclarations et les gestes forts n'ont pas manqué.
Rappelons-nous et accordons-nous, d'emblée, sur un constat malheureusement démontré depuis des années par les études nationales et internationales qui se succèdent : le décrochage s'accroit, la maîtrise des mathématiques, des connaissances scientifiques et de la langue maternelle s'affaisse dangereusement. Résultat : ce sont près de 20% des enfants qui chaque année sont en difficulté face à l'écrit en 6e et 20% qui quittent le système scolaire sans diplôme. Il y a là, bien souvent, une cristallisation des inégalités sociales, lorsque l'on sait que 33% de ces jeunes adultes, sept années après leur sortie du système scolaire, sont toujours sans emploi.
Force est de constater ces dernières années la dévalorisation, pour ne pas dire la négation, du métier d'enseignant : suppression de dizaines de milliers de postes jugés superflus, quasi-disparition des IUFM en passant par des propos mettant les instituteurs au même niveau que les curés, les enseignants de maternelle tout juste bons à changer les couches des petits : le moins que l'on puisse dire est que les nerfs des enseignants ont été soumis à rude épreuve. Cette incessante dévalorisation du métier d'enseignant a profondément traumatisé et humilié une profession aujourd'hui encore terriblement meurtrie.
LA RÉHABILITATION DE L'ÉCOLE DE LA RÉPUBLIQUE
C'est un tout autre projet qui est lancé depuis mai 2012. Tous les choix portés et défendus avec ténacité par le ministre de l'éducation nationale, Vincent Peillon, n'ont eu de cesse de redonner confiance à la communauté éducative mais aussi et surtout à notre société en réaffirmant la capacité de l'école à donner à chaque enfant la possibilité de réussir son parcours quelle que soit son origine, quels que soient le lieu et le milieu socio-économique dans lesquels il vit. La Loi de refondation publiée le 9 juillet dernier au Journal officiel est bien l'instrument de cette réhabilitation de l'école de la République.
Instauration des Ecoles supérieures du professorat et de l'enseignement, priorité accordée au primaire (maîtres supplémentaires dans les écoles, relance de la scolarisation des enfants de moins de 3 ans...), mise en place des outils de suivi des politiques publiques de l'éducation, instauration d'un service public du numérique, refondation de l'éducation prioritaire, revalorisation de l'enseignement professionnel... De fait, il s'agit bien d'une loi d'orientation réaffirmant la priorité accordée à l'éducation nationale, notamment sur le plan budgétaire, avec la création de plus de 54 000 postes ces cinq prochaines années qui s'ajoutent au remplacement des personnels faisant valoir leurs droits à la retraite. Au total, d'ici la fin du quinquennat, ce sont près de 150 000 recrutements qui seront réalisés.
Cette loi est donc tout sauf une simple loi technique portant réforme du code de l'éducation, mais bien un texte législatif, au sens premier du terme, un texte politique mettant en œuvre une priorité majeure du quinquennat du président de la République.
Même si des ajustements bien légitimes seront nécessaires au regard de l'ampleur de la tâche, sa mise en œuvre dès la rentrée 2013 constitue une première étape suivie dans les mois qui viennent par les dossiers du secondaire.
Notre République a besoin de son école pour garantir sa promesse d'égalité et l'école a besoin que la République poursuive la mobilisation qui est la sienne depuis le mois de mai 2012. La loi de refondation porte en elle-même ce pari en faveur de l'avenir de chaque jeune, cette volonté de construire une société qui permette l'investissement dans la connaissance pour assurer la démocratisation de la réussite scolaire sur tout le territoire de la République, et participer à la reconquête de notre compétitivité économique.
Avis favorable à l’unanimité de la Commission d’enquête publique au projet de Schéma Directeur de la Région Île-de-France (SDRIF)
mercredi 4 septembre 2013
Syrie : le Parti Socialiste demande à la communauté internationale d'agir
mardi 3 septembre 2013
Le gouvernement actif pour le logement
Le gouvernement se montre à la hauteur du défi du mal-logement en France. Aujourd'hui entre en vigueur la réduction de 30 à 22 ans de la durée pour revente de propriétés avec exonération d'impôts sur la plus-value.
De plus, un abattement fiscal de 25% sera appliqué aux ventes réalisées jusqu'au 31 août 2014.
En fluidifiant le marché et en incitant fiscalement les détenteurs de résidence, ces deux mesures permettront immédiatement d'augmenter l'offre de l'immobilier et de baisser les prix.
Depuis sa prise de fonction, le gouvernement n'a cessé d'agir rapidement pour améliorer l'accès au logement. Une loi sur la cession du foncier, plusieurs ordonnances, l'augmentation des aides à la pierre et des avantages fiscaux pour la construction et la rénovation sont autant d’actions menées depuis juillet 2012. Il s’agit là d’un renversement total de la politique inefficace conduite par la droite pendant dix ans en matière de logement.
La loi « Accès au logement et urbanisme rénové » (ALUR), qui sera débattue à l’Assemblée nationale à partir de la semaine prochaine, devrait permettre l'adoption de mesures structurelles qui dynamiseront encore davantage le secteur et lui permettront un redressement pérenne.
Sortir de la crise du logement prendra du temps mais le redressement est en marche, porté avec détermination par le président de la République et le gouvernement.
Rentrée scolaire : des mesures ambitieuses pour l'avenir des enfants
Alors que plus de 12 millions d’élèves font leur rentrée ce mardi 3 septembre, le Parti socialiste se félicite de l’engagement résolu et prioritaire du gouvernement de Jean-Marc Ayrault, et particulièrement du ministre de l’Education, en faveur de l’école de la République.
Cette première rentrée scolaire préparée par la gauche marque une rupture fondamentale avec la politique de régression menée pendant dix ans par la droite, responsable de la dégradation continue de notre système éducatif.
Par la priorité donnée au primaire, là où se joue essentiellement la réussite des élèves, par la relance de la scolarisation des moins de trois ans, par le passage à des rythmes scolaires mieux adaptés aux capacités d’apprentissage des enfants, par le renforcement de l’accompagnement du handicap, par un plan de lutte sans précédent contre le décrochage scolaire, par l’entrée de l’école dans l’ère du numérique, la gauche donne ainsi à tous les élèves les moyens de leur réussite.
La refondation de l’école de la République passe aussi par la revalorisation du métier d’enseignant avec le recrutement de plus de 7500 nouveaux enseignants, la création de 6000 nouveaux emplois d’avenir-professeurs et l’ouverture des Ecoles supérieures du professorat et de l’éducation.
Le Parti socialiste se réjouit de cet ensemble de mesures sans précédent pour l’avenir des enfants de notre pays. Elles illustrent avec force l’engagement du président de la République de permettre à la jeunesse de France de renouer avec la promesse républicaine et le droit à la réussite de tous les jeunes. Le Parti socialiste souhaite une bonne rentrée à tous les enfants, à tous les enseignants et à tous les parents.