A l'initiative de Jean-Paul HUCHON, President du conseil régional d'Ile-de-france, une vingtaine d'élus franciliens ont co-signé une tribune publiée dans le quotidien Libération du 19 septembre 2013.
Parmi les signataires figurent le Maire de Paris, Bertrand Delanoe, trois présidents de conseils generaux ( vincent Eble, jerome guedj Stephane Troussel) et de nombreux parlementaires.
A la veille de la décentralisation de la gestion des fonds européens annoncée pour 2014, Les signataires de la tribune en appellent à une mobilisation exceptionnelle des fonds européens pour renforcer la cohésion entre les territoires d'ile de france.
" Pour l’Ile-de-France, c’est un enjeu crucial. La région capitale produit certes 30% de la richesse française, mais elle doit aussi faire face aux inégalités les plus fortes. La crise les a redoublées : elle a fragilisé des poches entières de son territoire, comme l’illustre la fermeture du site PSA d’Aulnay. C’est pourquoi nous avons souhaité travailler tous ensemble pour identifier les trois grandes priorités vers lesquelles nous mobiliserons ces fonds : emploi et jeunesse, développement économique et innovation, transition énergétique. L’objectif que nous poursuivons est le même que l’Union. Nous voulons faire cohésion, c’est-à-dire lutter contre les fractures territoriales, en prenant en compte l’Ile-de-France dans toute sa diversité : le fait métropolitain, les territoires périurbains et ruraux. Il nous faut avant tout encourager le dynamisme en faveur de l’emploi durable. C’est près d’un milliard d’euros que nous espérons pour la prochaine programmation de la politique de cohésion, en janvier. »
Le Président de la République l’a réaffirmé le 12 septembre dernier, la gestion des fonds européens de cohésion (14,5 milliards d’euros pour la période 2014-2020) sera pour la première fois confiée aux Régions.
Roberto ROMERO, Vice-président en charge des Affaires internationales et européennes, rappelle le peu de crédits attribués à la Région Île-de-France sur la période 2006-2013 : « Pendant sept ans, notre région a souffert d’une sous dotation criante du Fonds européen de développement régional (FEDER), ne lui permettant pas d’activer l’effet levier qui fait la force des fonds européens. Chaque Francilien a bénéficié d’à peine 1,70 euros par an, soit 10 fois moins que les grandes métropoles européennes ».