En écho à la marche contre la misère organisée au Trocadéro, jeudi 17 octobre, le président de l’Assemblée Nationale a coprésidé avec le président d’ATD-Quart Monde une conférence sur la pauvreté.
Comme le gouvernement s’y était engagé en janvier 2013, des militants associatifs ont pu témoigner de leur détresse quotidienne, de leurs « galères » mais ont montré également leur détermination à lutter contre la misère de chaque jour et nous ont montré une dignité exemplaire.
Le Défenseur des Droits a réitéré sa volonté de faire inscrire dans la loi un nouveau critère de discrimination : la précarité sociale. Cette inscription, ne pourra à elle seule résoudre les problèmes d’exclusion mais elle permettra de faire évoluer les mentalités et les comportements.
Cette manifestation a aussi été l’occasion de rappeler les mesures prises par le gouvernement contre la pauvreté : création de 8 000 places d’hébergement, augmentation de 10% du RSA, extension de la CMU-C et accès à une complémentaire santé pour 700 000 personnes, majoration de 25% de l’allocation de soutien familial pour les familles nombreuses vivant sous le seuil de pauvreté, garantie jeunes et extension des tarifs sociaux de l’énergie à quelques 8 millions de personnes.
Le Parti socialiste salue cet engagement déterminé à lutter contre la pauvreté dans notre pays. Dans le même esprit, il se réjouit du vote des députés socialistes pour le maintien du taux réduit à 5,5% de la TVA sur les produits de première nécessité.
La lutte contre la pauvreté doit se poursuivre tout au long du quinquennat : d’autres mesures sont à venir, comme la circulaire de George Pau-Langevin destinée à favoriser l’aide à la parentalité pour les familles précaires.
Ce 17 octobre nous a permis de voir la pauvreté sous un autre angle : il est de la responsabilité des socialistes de faire advenir une prise de conscience collective que la lutte contre la pauvreté et l'exclusion est indispensable dans notre pays;