L'attribution du prix Nobel de la paix à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) vient reconnaître l'importante contribution de cette institution au bannissement total de ces armes qui ont fait tant de ravages en un siècle.
Le Parti socialiste se réjouit de ce choix qui se justifie pleinement alors que l'année 2013 marque la 25ème commémoration du bombardement chimique du 16 mars 1988 par l'armée irakienne à Halabja, dans le Kurdistan irakien, à la suite duquel 5000 kurdes perdirent la vie. Le massacre chimique du 21 août 2013, commis aux abords de Damas, par le régime criminel de Bachar Al-Assad, est venu rappeler tragiquement l'urgence d'anéantir les arsenaux chimiques syriens.
Le Parti socialiste rappelle le rôle déterminant de la France et la fermeté du président de la République après la révélation de l'usage de l'arme chimique par le régime syrien. François Hollande a pris et conservé jusqu'au bout une position ferme aboutissant à l'adoption de la résolution 2118 du Conseil de sécurité des Nations Unies et la destruction de l'arsenal chimique de la Syrie.