lundi 28 septembre 2020

Tristesse et colère


Ce pays où l’on n’ose plus sortir en jupe, où au moindre mot déplacé, à la moindre phrase jugée insultante, l’on peut perdre la vie, où les violences ne cessent d’augmenter faisant fi des règles de bienséance, de celles du vivre ensemble, ce pays où sortir le soir et rentrer tard n’est plus possible à moins d’être en groupe car des délinquants rôdent et peuvent attenter à votre intégrité physique, à votre vie, ce pays où l’on tue les femmes car elles se refusent à vous, où les féminicides sont de plus en plus fréquents, où l’on tape, l’on tue, l’on traine des policiers et des gendarmes sur la voie publique, ce pays, que je ne reconnais plus... 

La violence est telle qu’il faut adapter nos textes de lois et user d’une tolérance zéro. 

Nous devons retrouver le chemin de la quiétude, celui où lorsque nous sortons, lorsque nos enfants sortent, nous aurons la certitude de ne pas croiser le chemin de tarés. 

De Paris, j’entends les larmes de la famille de Victorine, de Paris, j’entends ses parents, ses proches, ses amis se demander pourquoi ils ne reverront plus leur fille, leur sœur, leur amie. 

L’insouciance, l’envie de croquer la vie à pleines dents, l’envie de voyager, de profiter des petits plaisirs qui font que l’on est heureux de se réveiller le matin. Plus jamais elle ne dira « je t’aime » à celles et ceux qui lui sont chers. 

De Paris, c’est une nouvelle fois la colère qui m’anime. Je ne comprends pas cette dérive barbare qui ôte la vie aussi facilement que l’on va acheter une baguette. 

La France doit se ressaisir, nous ne pouvons plus être les spectateurs d’une dérive meurtrière aussi fréquente. 

Pensées à la famille. 

La traque commence.